Muchachas de Katherine PANCOL Décidément, c'est

Muchachas de Katherine PANCOL

Décidément, c'est l'été de la réconciliation avec les auteurs populaires que j'avais relégués aux oubliettes.

Après Gavalda et King, me voilà avec le dernier Pancol, reçu en cadeau pour mon anniv'. Imaginez ma tête, moi qui après l'immense deception de La valse lente des tortues, avaient juré de ne plus lire de Pancol. Et devant le pressant " Alors, t'as fini Muchachas?", je m'y suis mise après avoir laissé le tome trainé sur ma table de chevet des mois.

Et là, quel ne fut pas mon mécontentement, quand au bout de deux pages, j'ai réalisé que c'était les mêmes personnages que la trilogie précédentes. Gary et Hortense à New York qui nous perdent dans des considérations assez futiles sur la création artistique, Joséphine qui n'en fini pas de tourner en rond et de se trouver moche. Même sentiment de lire encore et encore le même livre. Horripilant. J'ai failli refermé le livre car comme en plus j'avais sauté un tome, je ne comprenais rien. Mais bon c'est comme les feux de l'amour, on arrive à se raccrocher aux branches car l'intrigue n'est pas des plus complexes. Et quand on s'y retrouve enfin,  coup de théâtre ! Exit la bande à Jo. Bizarrement Pancol lâche ses personnages au bout de 100 pages pour commencer une autre intrigue, bien plus interressante. 

Une gentille intrigue d'été avec des amours contrariés, des femmes abîmées, de l'amitié, une héroine à la Brienne de Torth, sans l'épée. Bon c'est pas le roman du siècle, mais je m'attendais à pire. Et finalement je l'ai lu comme du petit lait et je me suis surprise à attendre le deuxième. Mais franchement, Katherine ... pourquoi nous raccrcoher Stella à Joséphine avec une histoire si tiré par les cheveux ? ç a donne l'impression de vouloir exploiter le filon jusqu'au bout. Dommage.