Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay (J'ai

Elle s'appelait Sarah       de Tatiana de Rosnay  (J'ai lu)

Au tout début de la vague bloggesque j'allais voir de temps en temps un blog " le Fig tree:le blog de Tatiana" et j'ai été très surprise de me rendre compte que c'était celui d'une journaliste, auteure à ses heures perdues. Elle y faisait à l'époque la publicité d'un livre appelait " Elle s'appelait Sarah". J'avais été impressionnée, à l'époque d'être en lien direct via le net avec un auteure. Aujourd'hui cela semble presque banal... Le monde change si vite et on s'habitue à tout.

Toujours est-il que ce livre a croisé ma route plusieurs fois sans que jamais je ne l'ouvre, en dépit des chaudes recommandations de mes amies, de la blogosphère. Il faut dire que je ne suis pas uen grande fan des livres sur la seconde guerre mondiale. Et puis en mai, je l'ai conseillé à une jeune fille. Qui a aimé. Qui me l'a offert avec injonction de le lire. Voilà chose faite.

  Je m'attendais à une histoire bien lacrymale de camp de concentratrion, de familles juives déchirées, un livre a donner des cuachemars la nuit. Or j'ai eu la surprise de constater trés vite que tout roman historique qu'il était, il se passait à notre époque, enfin en 2002 (pour coincider avec la commémoration de la rafle du vel d'hiv'), et que la narratrice était une journaliste américaine, Julia Jarmond. Come l'auteure, qui a d'ailleurs écrit ce livre dans sa langue maternelle sous le titre de  Sarah's key.

De quoi ça parle? On suit l' histoire de Julia  en parrallèle de la celle de la petite Sarah dont elle suit la trace, le hasard ayant voulu que l'appartement familial que son mari est en train de restaurer a acceuilli autrefois sarah et sa famille eta était le point de théatre d'un drame familial : la rafle du vel' d'hiv, la mort d'un petit être innocent. Julia quant à elle se débat avec son mariage, ses envies, ses incertitudes, le poids du secret familial.  Cette double narration allège considérablement l'atmosphère du récit mais n'enlève rien à la force du propos. Le secret familial, le passé enterré, la douleur du souvenir, la honte française. Tout y est, avec en fil rouge, une petite clé de cuivre.. 

Même si stylistiquement j'ai préféré Un secret de P. Grimbert, ce livre est un bon moment de lecture. Et j'avoue que ma préoccupation principale tout au long du livre a été Julia va-t-elle garder son bébé?  Comme le livre de Grimbert, ce roman vient d'être porté à l'écran. Alire la critique sur Ecran noir : et dans le Monde :

Comments

[elfe]

Il est dans ma PAL!!! A lire quand j'aurais le temps!!